Une table à format pour ma scie circulaire (première version)

Photo de la table à format V1

Avant propos

Il  y a environ 6 ans, je souhaitais déligner de petites pièces pour réaliser une caisse à outils et je disposais seulement d’une scie circulaire, d’une scie à onglet et d’une défonceuse.
Pour permettre le débit de petites pièces, j’ai acheté une table multifonction de la marque Lurem  sur le site HM-Diffusion que je venais de découvrir.
Cette petite table modulable,  à l’aide de 2 plateaux interchangeables, permet de se servir d’une scie circulaire portative sous table mais aussi d’une scie sauteuse sous table sur le même plateau et  d’une défonceuse sous table, sur le second plateau. Ce système  permet de passer d’un module à l’autre très facilement et rapidement.
Elle possède une structure dépliante, équipée de roulettes permettant de la déplacer très facilement et de l’emporter partout.
Elle dispose d’une table coulissante sur billes et permet par l’intermédiaire d’une rainure de recevoir quelques accessoires comme : un guide d’onglet, un presseur excentrique, etc…
On aurait dit à première vue, une reproduction grossière made in China, tellement les plateaux sont léger et qu’ils se déforment  par le poids des machines dû à la gravité, modifiant ainsi l’angle de la lame de plusieurs degrés… De façon à se retrouver avec des pièces pas du tout coupé à un angle de 90° !
Mais ce n’est pas tout… Le plateau coulissant sur 4 billes en acier n’est pas du tout stable lors de son déplacement longitudinale et fausse l’angle de coupe de toutes les pièces à usiner !
Déçu de cet achat plusieurs mois plus tard, j’ai décidé de réaliser moi même ma table à format.

La table multifonction Lurem une fois replié.
La table multifonction Lurem équipée de son plateau pour scie circulaire ou scie sauteuse.
La table multifonction Lurem équipée de son plateau pour défonceuse.

Un premier prototype

Cahier des charges

_ Dans un premier temps, je me suis simplement limité à concevoir une table me permettant de réaliser des débits parallèles  avec une largeur la plus grande possible et sans le moindre jeu.
_ Je souhaitais simplement réaliser des coupes allant de 90° à 55°, ce que propose le guide d’onglet de ma scie circulaire.
_ Il fallait que je puisse passer du mode scie circulaire, à celui de scie sous table très facilement,  sans devoir perdre de temps à refaire le moindre réglage possible.
_ La scie circulaire devait être accessible le plus facilement possible afin de pouvoir effectuer les réglages de profondeur de la lame mais aussi régler son inclinaison pour des coupes comprises entre 55° et 90°.
_ Le plateau de la table devait être rigide et d’une épaisseur la plus petite possible.
_ Pour les dimensions de la table, je m’étais limité aux dimensions les plus grandes que proposent les GSB (Grandes Surfaces de Bricolage) autour de mon atelier, c’est à dire 120×60 cm et j’ai choisis du CP (contre-plaqué) de 15 mm d’épaisseur.

De la réflexion et quelques essaies

Ne sachant pas vraiment où j’allais, ni par quoi commencer, je me suis lancé en posant simplement  la scie circulaire sur mon panneau de CP afin de me permettre de mieux réfléchir aux conditions, lorsqu’elle serait sous table. C’est à dire, entièrement inversé !
Le premier problème auquel je me suis confronté, était de trouver l’emplacement stratégique idéal, pour fixer la scie et obtenir la plus grande surface possible pour le délignage parallèle.
Pour cela, j’ai observé  les différentes combinaisons possible que la machine serait amenée à faire  (Inclinaison de la lame de 90° à 55°,  éjection de la sciure  pour une éventuelle aspiration, montée et descente de la lame…).
J’ai  ensuite déterminer l’épaisseur des traverses de l’ossature et je les ai  reporté sur le panneau en CP, afin de d’obtenir  l’emplacement finale de la machine et vérifier que rien ne gêne pour ses différentes fonctions.

Photo du montage du cadre
L’encadrement très simple et rapide pour monter et démonter la scie à l’aide de sauterelles.

Le second problème auquel je me suis confronté, était de trouver comment maintenir la machine inversé sous la table.
Je souhaitais un système rapide pour la mise en place sous table de la scie et la retirer aussi rapidement.
L’idée de mettre en place des sauterelles me paraissait être la plus adapté mais… j’ai rencontré deux problèmes majeurs !
Le plateau une fois retourné, se déformait à cause du poids de la machine et il fallait retourner le plateau en CP en intégralité, pour monter ou démonter la scie de sa position sous table !
Pour éviter le problème de déformation du plateau, une seule solution me venait à l’esprit… il fallait que la scie repose entièrement sur la structure, mais pour cela, il fallait un plateau escamotable et celui-ci devait-être robuste.

J’ai donc réalisé un encadrement en bois massif de seconde vie pour pouvoir poser et fixer la machine, tout en veillant à ce que celui-ci soit suffisamment large pour permettre à la scie circulaire de pivoter sur son guide d’onglet sans rencontrer le moindre obstacle.
Il fallait aussi pouvoir l’intégrer sur la structure de la table de manière solide afin qu’aucun jeu ne puisse fausser les réglages.

photo d'un encadrement en bois massif
Un encadrement simple et rapide à réaliser.
Photo des support de la scie circulaire
Mise en place des supports pour la scie circulaire.
Photo de la scie circulaire en place sur son support
La scie circulaire repose sur son support.
Photo du système millimétrique pour le réglage perpendiculaire de la lame
Un système de réglage millimétrique pour permettre à la lame d’être parfaitement perpendiculaire à la table.

La structure

Les pieds

Il est temps maintenant de passer à la structure de la table.
Il me faut souvent déplacer les machines fixes dans l’atelier pour gagner de la place, il me fallait donc une structure sur roulettes…
J’ai choisis des roulettes pouvant supporter 50 kg avec œillets et équipé d’un système de freinage.
Elles sont fixés sur la structure par l’intermédiaire de tiges filetées de diamètre 10 mm qui viennent se visser à l’intérieur des pieds grâce à un insert à griffe en  « T »  collé à l’époxy .
Pour obtenir 4 pieds, j’ai collé ensemble 2 montants de palette dégauchis sur une seule face afin d’obtenir après corroyage, un montant carré de section 65×65 mm.
J’ai ensuite réalisé un trou de 12 mm avec une profondeur de 100 mm afin d’encastrer l’insert et permettre un réglage des pieds pour stabiliser la table sur ses 4 pieds dans l’ensemble de l’atelier.

Photo de l'encollage des pieds
Encollage des montants de palette pour obtenir les 4 pieds de la structure.
Photo des 4 pieds corroyés
Les 4 pieds après corroyage.
Photo du tronçonnage des pieds à 90°
Tronçonnage à 90° et mise en longueur des pieds.
Photo du perçage d'un trou pour accueillir l'insert à griffe en "T"
Perçage d’un trou pour accueillir l’insert à griffe en « T ».
Photo du perçage d'un trou de 12 mm qui accueillera la tige filletée
Perçage du trou de diamètre 12 mm qui accueillera la tige filetée.
Photo du montage des tiges filetées sur les roulettes
Montage des tiges filetées sur les roulettes.
Photo des 4 pieds accompagnés de leurs roulettes
Les 4 pieds accompagnés de leurs roulettes.

Les traverses, façades avant et arrières

Pour la réalisation des traverses, j’ai utilisé du bois de seconde vie venant de bois de coffrage que j’ai récupéré.
J’ai procédé avec la même méthode que pour les pieds, j’ai dégauchis une face sur chaque lames que j’ai ensuite collé entre elles.
Je les ai ensuite corroyés pour atteindre une section de 65×30 mm.

Photo du collage des traverses
Collage pour obtenir les 4 traverses des façades avant et arrière.
Photo des traverses collées
Les traverses collées sont prête à être corroyé.

Assemblage des pieds et des traverses

Pour assembler la structure de la table ,je pouvais  réaliser des tenons/mortaises de seulement 2 façons.
La première, réaliser les tenons à la main et les mortaises en perçant des trous successifs à la perceuse à colonne.
La seconde,réaliser des tenons/mortaises à la défonceuse et c’est celle-ci que je souhaitais expérimenter.
N’ayant pas beaucoup de moyen financier, je devais faire avec les moyens du bord et les seuls outils que j’avais à disposition.
Je dois reconnaître que l’assemblage comporte un grand nombre d’erreurs, mais celles-ci m’ont permises d’acquérir de l’expérience et de nombreuses connaissances.
Ce fût aussi  l’occasion de dompter ma défonceuse à la volé.

Pour commencer, j’ai aligné ensemble les 4 pieds afin de tracer les repères des mortaises,  qui recevront les tenons des traverses.
A l’aide d’un serre-joints rapide à une main, j’ai bloqué  l’ensemble afin d’éviter un décalage quelconque qui pourrait m’induire en erreur.

Photo de l'alignement des pieds
Alignement des pieds.
Photo de la vérification de l'alignement
Vérification de l’alignement à l’équerre.
Photo du serrage de l'ensemble des pieds à l'aide d'un serre-joints
Serrage de l’ensemble des pieds en alignement à l’aide d’un serre-joints à une main.

Afin d’établir les traits de construction des mortaises, il m’a d’abord fallu déterminer la hauteur total de la table.
Je l’ai déterminé en fonction de ma grandeur, afin d’être dans des conditions idéales d’usinage et ne pas fatiguer lors de longues séries d’usinages.
Pour cette réalisation, la hauteur total qui me semblait être la plus adapté pour moi  fût donc  1000 mm.
Il fallait prendre en compte la hauteur des roulettes vissaient à fond et déduire l’épaisseur du panneau en CP qui servirait de plateau.

Photo de la mise en longueur des pieds
Mise en longueur des pieds

Je pouvais ensuite commencer à tracer les repères des mortaises.
Pour cela, je me suis aidé d’une traverse pour repérer leurs positions exactes une fois assemblé.
Pour la réalisation des mortaises, j’ai appliqué la règle des 2/3, 1/3, soit 2/3 de l’épaisseur du pied qui représente la longueur des tenons et le reste pour ne pas réaliser une mortaise débouchante.

Photo du traçage des traverses sur les pieds
Traçage de l’épaisseur des traverses à l’aide d’une traverse.
Photo de l'alignement de la traverse avec le trait de mise en longueur des pieds
Alignement de la traverse sur le trait de mise en longueur des pieds.
Photo du traçage du trait représentant l'épaisseur des traverses
Traçage du trait représentant l’épaisseur des traverses.

Pour les traverses du bas, j’ai laissé un espace de 25 mm à partir du bas des pieds, car il faut prendre en compte le perçage des tiges filetées.

Photo du traçage des traverses du bas
Traçage de la hauteur des traverses du bas.
Photo du traçage de l'épaisseur des traverses à l'aide d'une traverse
Repérage de l’épaisseur des traverses à l’aide d’une traverse.
Photo du traçage du trait représentant l'épaisseur des traverses
Traçage du trait pour représenter l’épaisseur des traverses.

Pour le tronçonnage des pieds, j’aurai pus utiliser ma scie à onglet mais celle-ci est défectueuse…
Les coupes ne sont pas parfaitement à 90° malgré plusieurs essaies de réglage !
Il y  a du jeu sur l’axe qui effectue la monté/descente de la lame.
Par conséquent, cette machine bas de gamme n’est vraiment pas fiable, j’ai donc tronçonné les pieds avec la scie circulaire.
Malheureusement, le diamètre de la lame n’était pas suffisamment grand pour usiner les pieds en une seule passe …
Pour les 2 mm qu’il restait, j’ai dû finir la coupe au ciseau à bois.

Photo de la mise en place pour le tronçonnage de la mise en longueur des pieds
Mise en place pour le tronçonnage des pieds.
Photo du tronçonnage de pieds
Tronçonnage des pieds.
Photo de la coupe
Le diamètre de la lame n’est pas suffisamment grand pour la hauteur total de la coupe.
Photo de la finition de la coupe
La coupe est terminée au ciseau à bois.

Photo des pieds après finitions au ciseau à bois

Photo des pieds après mise en longueur
Les pieds sont enfin à la bonne longueur.

La structure a été assemblé par tenons/mortaises réalisaient à la défonceuse.
Les mortaises ont été creusé à l’aide d’une fraise à mortaiser.

Photo du traçage des mortaises
Traçage des mortaises sur la partie basse des pieds.
Photo du traçage des mortaises
Traçage des mortaises sur la partie haute des pieds.
Photo du repérage des traverses
Repérage de l’épaisseur des traverses.
Photo de la mortaise prête à être usinée
La mortaise est prête à être usinée.
Photo des reports des tracés pour la seconde mortaise qui recevra les traverses des côtés
Report des traçages pour la seconde mortaise qui accueillera les traverses de côté sur la partie haute.
Photo report des tracés pour la seconde mortaise des côtés sur la partie basse des pieds
Report des tracés pour la seconde mortaise des traverses de côté sur la partie basse.
Photo du report de l'épaisseur des traverses à l'aide d'un trusquin
Report de l’épaisseur des traverses à l’aide d’un trusquin.
Photo de la première passe d'usinage
Première passe en plusieurs étapes à l’aide de la butée de profondeur.
Photo de la fraise à mortaiser
La fraise à mortaiser de diamètre 10 mm.
Photo du réglage de la butée de profondeur
Réglage de la butée de profondeur.
Photo du palier de profondeur de la défonceuse
Le palier à 5 niveaux de la butée de profondeur de la défonceuse.
Photo de la fraise à mortaiser qui creuse la mortaise
La fraise à mortaiser qui creuse la mortaise.
Photo de la premère étape pour creuser la mortaise
Premier passage pour creuser la mortaise.
Photo de la deuxième étape pour creuser la mortaise
Deuxième passage pour creuser la mortaise.
Photo de la seconde mortaise
Mortaisage de la seconde mortaise qui recevra le tenon de la traverse de côté.
Photo de la deuxième étape de la seconde mortaise
Deuxième passage de la seconde mortaise.
Photo de la seconde mortaise qui débouche sur la première mortaise
Une partie de la seconde mortaise débouche sur la première.
Photo de l'ébavurage des mortaises à l'aide d'un ciseau à bois 15 mm.
Ebavurage des mortaises à l’aide d’un ciseau à bois de 10 mm.
Photo d'un pied comportant ses quatre mortaises hautes et basses
Un pied comportant ses 4 mortaises hautes et basses.
Photo de la mise en longueur des traverses
Tracé de la mise en longueur des traverses des faces avant et arrière.
Photo de la mise en longueur des traverses
Mise en longueur des traverses.
Photo du traçage des tenons
Traçage des tenons.
Photo du tronçonnage du surplus des tenons à la scie circulaire
Tronçonnage du surplus des tenons à la scie circulaire.
Photo des traverses tronçonnées
Les traverses sont prêtes pour la réalisation des tenons.
Photo de la première étape du défonçage des tenons
Première étape du défonçage des tenons avec une fraise plate de 25 mm de diamètre.

Photo d'une seconde vue de la première étape du défonçage des tenons

Photo du repérage de la mortaise sur le tenons
Repérage de l’emplacement de la mortaise sur le tenon.
Photo de la mise en largeur des tenons
Mise en largeur des tenons à la scie à dos.
Photo d'une seconde vue de la mise en largeur des tenons
Epaulement du tenon.
Photo d'une troisième vue de la mise en longueur des tenons
Réalisation du deuxième épaulement du tenon.
Photo des angles arrondies
Les angles droits sont arrondies à la râpe pour épouser la forme des mortaises.
Photo d'une seconde vue de l'assemblage à blanc
Assemblage à blanc de la traverse sur son pied.
Photo d'une troisième vue de l'assemblage à blanc
Le résultat est satisfaisant.
Photo de l'assemblage à blanc des cadres de façade
Assemblage à blanc des cadres de façade.
Photo du ponçage des pieds avant assemblage
Ponçage des traverses avant assemblage.
Photo d'une seconde vue du ponçage
Ponçage des pieds avant assemblage.

Assemblage de la structure

Pour la réalisation des traverses de côté, j’ai utilisé des montants épais de palette que j’ai refendu en deux.
Le rayon de lame de ma scie circulaire étant inférieur à l’épaisseur des montants, j’ai dû procéder à un retournement de la pièce pour finir le délignage.

Photo de deux montants de palette
Deux montants de palette pour réaliser  les côtés de la structure.
Photo du délignage d'un montant
Délignage des montants sur la table multifonction Lurem.
Photo du délignage des montants après une seconde passe par retournement
Délignage des montants après une seconde passe par retournement.
Photo de la table multifonction Lurem équipé d'une règle en T comme guide parallèle
La table multifonction Lurem équipé d’une règle en T comme guide parallèle.
Photo des montants délignés
Les montants après corroyage.
Mise en longueur des traverses de côté.
La coupe des traverses ont été réalisé à la scie à dos.
Repérage et traçage des tenons.
Repérage et traçage de l’épaisseur des tenons à l’aide du trusquin Véritas.
Première étape du défonçage des tenons.
A l’aide d’un ciseau à bois, je termine la seconde étape de la réalisation des tenons.

Les tenons sont terminés, il ne reste plus cas réaliser les épaulements.
Repérage et traçage des épaulements sur les traverses de côté.
Assemblage de la structure.
Ponçage de la structure.

Le plateau

Le plateau de la table est en CP de 15 mm aux dimensions de 1200×600 mm.
Il est muni d’un rail pour faciliter le guidage parallèle du guide d’onglet pour les coupes perpendiculaires à la lame.
Afin de renforcer la rigidité du  plateau, une traverse intermédiaire est ajoutée à la structure de la table et sera fixé à l’aide de vis.
Il supportera les pièces à usiner et permettra par l’intermédiaire d’une trappe, un accès rapide à la scie circulaire sous table.

Mise en place du cadre qui supportera la scie circulaire sous la table et positionnement du rail pour le guide d’onglet.
Corroyage d’une traverse intermédiaire pour renforcer la rigidité du plateau.
Perçage de trous à l’aide du gabarit de perçage en biais Wolfcraft pour la fixation de la traverse intermédiaire.
La traverse intermédiaire une fois en place sera fixé à l’aide de vis. Ce système est rapide et vraiment solide.
Mise en place du rail parallèle à la lame qui servira de guide pour le guide d’onglet.
Le plateau en CP de 15 mm est tenu en place à l’aide de serre-joints.
Je repère avec mon crayon tout le contour du cadre qui supportera la scie circulaire afin de réaliser une ouverture.
Traçage des repères pour l’ouverture de la trappe.
Découpe de l’ouverture dans le plateau de CP .
Découpe de la partie intérieur à l’aide de la scie sauteuse.

Remise en place du plateau en CP puis traçage des repères de fixation.
La trappe reposera sur une feuillure réalisé à la défonceuse à l’aide du guide parallèle sur le plateau en CP.
La feuillure est réalisé sur tout le périmètre du cadre qui supportera la scie circulaire.
Il faut ensuite équarrir les angles à l’aide d’un ciseau à bois.
Découpe de la trappe en CP de 15 mm .
Repérage du contour de l’ouverture du plateau pour la réalisation d’une feuillure sur la trappe.
La feuillure est réalisé à la défonceuse à l’aide du guide parallèle.
Traçage des repères pour la fixation du plateau.
Perçage des avant trous puis fraisage avant vissage.
Test de la mise en place de la scie circulaire sous table, du guide d’onglet et insertion de vis pour un réglage micrométrique de la trappe.
Des poids aux quatre quarts de la trappe permettent de la maintenir en place pendant l’ouverture du passage de la lame en montant la scie circulaire à son maximum.
Le repère du passage de la lame afin de réaliser un cache lame pour les différents angles de coupe.
Vérification avant et arrière de la lame pour parallélisme parfait de la lame avec le rail.
Après avoir tracé le cache lame, j’ai découpé à la scie sauteuse l’emplacement du cache lame sur la trappe.
Réalisation d’une feuillure tout autour du périmètre pour incruster le cache lame dans la trappe.
Équarrissage des angles au ciseau à bois.
Insertion de vis pour un réglage micrométrique du cache lame.
Réalisation de la fente pour la sortie de la lame de sous la table.
Repérage du couteau diviseur pour agrandir la fente à la scie sauteuse.
Agrandissement de la fente à la scie sauteuse.

Une amélioration du guide d’onglet

La table une fois terminée, je me suis rendu compte que le guide d’onglet n’offrais pas de grandes possibilités en largeur de coupe perpendiculaire.
Le guide doit reposer parfaitement à plat sur la table pour être stable.
Je n’y avais pas pensée avant et il me fallait absolument remédier à cela sans tout recommencer et pour compliquer la chose, en investissant le moins possible.
C’est donc dans un prochain article que vous découvrirez la première inspiration de la table coulissante.

A bientôt ! 😉

Un aperçu de la première version de la table à format pour scie circulaire.

 

6 Comments

  1. Bonjour Frédéric.
    Superbe travail cette table de sciage… la scie circulaire est fixée sur une plaque métallique ??? j’envisage de me faire une table de sciage simple et je trouve la tienne formidable……je calcule aussi pour faire le même système en adaptant une défonceuse, sur la même structure……j’ai récupéré un meuble bas de cuisine avec ses pieds. Du coup du boulot en perspective pour cet hiver…….Cordialement ….Georges

    • Bonjour Georges,

      Non, la scie circulaire est posée à l’envers sur un cadre en bois et elle est réglé avec un système micrométrique (un système de 4 vis, vissées sur le cadre en bois.)
      La table que j’ai conçu m’a dépanné, mais je dois reconnaitre, qu’elle comporte tout de même quelques défauts. 😉

      Bon courage pour ton projet.
      Amicalement,

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